BIBLIOGRAPHIE BEAUX LIVRES
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Beaux Livres - Livres -
Bestiaire - Roman - Bibliographie Complète
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Portrait des Vaches
Textes : Mary-Gérard Vaude
Photographies : collectif
Edition : Castor et Pollux
Qui ne songerait, embrumant de lait la nuit noire d’un café, tel un petit matin blême, et beurrant sa tartine, ou mouillant ses lèvres au velouté d’un cacao, qui ne songerait alors à la vache, à son odeur, à son beuglement ?
Au pré, la vache, mère nourricière de l’humanité, traîne son pis dans la rosée. Le taureau, dont la charge résonne en de lointains échos, balance sa virilité. Et le paysan, vieux comme le monde, regarde à la barrière paître son troupeau.
Voici, le long des pâturages, au gré des paysages, les portraits des vaches de France. Voici leurs robes changeantes, leurs cornes, leurs grands yeux romantiques, leurs vastes mamelles.
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Portrait des Chevaux
Textes : Mary-Gérard Vaude
Photographies : collectif
Edition : Castor et Pollux
Ces bruits de chevaux les entendez-vous ? Ebrouements, marche des sabots, tintements des fers et, comme un solo, le hennissement.
Les sentez-vous ces brises odorantes, de cuir et de bourrin ? Ces vents qui font flotter l’étendard des crinières et réveillent, dans nos mémoires, les vieux échos du monde.
Voyez ces frissons courant aux robes soyeuses. Ces têtes inquiètes, oreilles pointées, yeux ardents, naseaux frémissants. Ces chevelures des croupes luisantes.
Vous souvient-il des bouches molles cherchant dans votre main, au creux de votre épaule ? Comme un baiser dans votre cou.
Voici tous les chevaux de France, de trait, de selle, les poneys. L’histoire de tant de courses effrénées, batailles, balades et charrois. Et, grâce émouvante, la danse du cheval et du cavalier. |
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Portrait des Arbres
Textes : Mary-Gérard Vaude
Photographies : collective
Illustrations : Jean Chevalier
Edition : Castor et Pollux
L’arbre campe au fond des forêts, flâne au bord des rivières, marche le long des routes et, géant bienveillant, regarde passer les hommes.
Immobile, entre lumière et ténèbres, brassant l’air, remuant la terre, il murmure l’une des plus vieilles histoires du monde.
Voici, d’après nature, le portrait des arbres de France, ancrés dans leurs ciels. Toisons des plaines, chevelures des montagnes. Dans chaque région, comme l’accent singulier de nos paysages.
Ce livre, tel un bourgeon, déplie ses feuilles. Les mots bruissent. Les saisons jettent leurs couleurs. Le vent tourne les pages.
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Portrait du Littoral
Textes : Mary-Gérard Vaude
Photographies : collectif
Edition : Castor et Pollux
La France baigne autant de frontières qu’elle en dresse sur terre. Aux cartes, elle semble asseoir le vert de ses plaines, l’ocre de ses reliefs, sur le bleu lumineux des mers. Et déploie son littoral comme un ruban tissé par l’océan.
Sur cette bande étroite l’eau va son train sempiternel. La roche vit ses destins immobiles, quand la vase et le sable poursuivent leurs voyages.
Là, tout se mêle, s’affronte, avance ou recule. La falaise résiste, la plage se meurt et la dune fuit. Le vent disperse les oiseaux, leurs cris, comme des tas de feuilles. La tempête écume et mugit, cabre sa vague échevelée.
Là, tout scintille et glisse dans la lumière des jours tranquilles. Le bateau sur la rade, la mouette contre le ciel. La tête du baigneur. Et les heures ensoleillées coulent comme du sel dans un sablier.
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Portrait des ânes
Textes : Mary-Gérard Vaude
Photographies : collectif
Edition : Castor et Pollux
Malgré la place honorifique qu’on lui donne dans la crèche, l’âne reste le saint patron des imbéciles. Et ses longues oreilles, qui furent symbole de sagesse, coiffent toute ignorance et toute bêtise.
Les temps d’avant ne surent pourtant pas s’en passer. L’âne, partout, portait ses bâts, tirait ses petits charrois, quand le siècle pétaradant le chassa de ses routes impatientes. Alors, l’âne, innocent comme un enfant, doux comme une peluche, têtu comme une mule, se fit plus rare qu’une bonne fortune.
Quel plaisir d’entendre, parfois, le lointain résonner d’un brai tonitruant ! C’est l’âne qui, embouchant sa trompette, et faisant taire le cor mélancolique, se rappelle à notre souvenir.
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Portrait des Cochons
Textes : Mary-Gérard Vaude
Photographies : collectif
Illustrations : Martin Bruneau
Edition : Castor et Pollux
Qui reconnaîtrait, dans ce vieux compagnon de l’homme, le descendant du sanglier farouche, efflanqué et hirsute ? Gai, gras, rose, soyeux, propret, le cochon cligne d’un œil complice aux portes des charcuteries.
Nul autre mammifère qui se montre aussi généreux. Il est si obligeant qu’il se met en quatre jambons. Et il est si sociable qu’il aime à faire l’andouille en bonne compagnie. Jusqu’à sa queue qui semble appeler les bouteilles.
La truie, flanquée de ses tétines et de ses porcelets, figure l’allégorie de la maternité. Les petits cochons s’égaient au pré comme des enfants dans une cour d’école. Crottent leurs jolis habits. Et de peur d’être grondés, se cachent derrière leurs oreilles quand vient l’heure du goûter.
Quelle touchante famille !
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Bourgogne
Textes : Mary-Gérard Vaude
Photographies : Michel Joly, Jean-Luc Petit
Edition : Castor et Pollux
Les petites histoires qui font l'histoire se rappellent à notre souvenir. Il y a quelque 160 millions d'années, la Bourgogne avait ses dunes, ses plages et ses mers. 35 000 ans avant notre ère, les rennes broutaient sur les pentes du mont Beuvray quand ils virent arriver les premiers chasseurs. Barrant la plaine, César fit creuser un énorme fossé et enferma Alésia. Puis de saints abbés fondèrent des monastères où les moines, par leurs vies exemplaires, édifièrent leurs contemporains. Au rayonnement de Cîteaux, puis de Cluny, succéda celui des grands ducs.. jusqu'aux vanités fatales de Charles le Téméraire. Le vin sortit pourtant vainqueur de toutes ces batailles. Et Colette laissa un peu son empreinte sur cette terre d'inspiration. Autant d'histoires qui justifient autant d'images pour raconter la grande Bourgogne. Même si bien d'autres restent encore à écrire. |
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Aventure des Toiles
Textes : Mary-Gérard Vaude
Photographies : Jean-Luc Petit et Studio Betty
Edition : Castor et Pollux
Aventures des toiles part d’une rencontre, il y a quelques années, entre peinture et nouvelle technologie, entre les tableaux d’Isabelle Hervé, qui fut styliste, et leur reproduction en quadrichromie via le numérique. Cette technique donne à l’impression sur tissu un rendu d’une précision inégalée.
L’idée est bien sûr de faire, autour d’une toile, des modèles imprimés mais qui ne se contentent pas de l’afficher. Ceux du haut la montrent en larges extraits, les autres en portant plutôt des détails, rappels de la pièce centrale. L’atmosphère de l’oeuvre imprègne encore le style, la coupe, le tissu des vêtements.
Aventures des toiles suscite un petit monde vestimentaire issu d’un imaginaire collectif. S’il s’inscrit résolument dans la modernité, il associe deux arts millénaires, peinture et costume. Le pinceau et l’aiguille scellent là une amitié où se touchent les mains de l’artiste et de l’artisan, où se cotoient les ciseaux, souris, scotch et crayon optique, la broderie et l’ordinateur.
Le produit ne peut séduire, faire rêver, durer qu’en restant beau, sincère, original, confortable et évolutif. Touchant, pertinent, étonnant. Autrement.
Tiré du profond de ses créateurs, issu de la tradition, mêlant à l’air du temps, par-dessus des cohortes uniformes, son charme singulier.
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Vétoquinol "Signe de Passion"
Portraits, textes : Mary-Gérard Vaude
Textes : Laurent Locurcio
Photographies : Jérôme Chabanne
Edition : Castor et Pollux
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Fous de vaches
Textes : Mary-Gérard Vaude
Photographies : collectif
Edition : Castor et Pollux
S’il n’était pas plein d’images pour vous distraire, et s’il tenait dans votre poche, vous pourriez lire ce livre comme un bréviaire. D’un genre particulier cependant. Une histoire par jour, pour célébrer la vache. Une histoire d’amour.
Ce bouquin n’est pas à mettre dans toutes les mains. Il sent la vache. Autant ouvrir la porte d’une étable. Là, fument le poil et la bouse. Là, tintent des clarines. Là, résonnent des beuglements. Partout, l’herbe pousse, le foin exulte, la paille se couche comme un chien fidèle. Et par-dessus les pâturages, le vent pousse ses troupeaux blancs.
Ces pages évoquent la vie des hommes, leurs passions, leurs attachements, leurs fantaisies. Ce sont paroles de paysans qui, entre deux silences, rassemblent leurs mots, tranquillement, comme ils font de leurs bêtes au milieu des champs.
Elles sont remplies de souvenirs. Il y court des enfants, aux yeux toujours grands, que tout séduit, que tout étonne. On les voit traire, mener les bœufs, garder les vaches ; le soir, suivre le père pour faire un tour d’étable. Ils parlent aux petits veaux comme à des petits frères.
Vous rappelez-vous, dans les chemins, ces ornières, où vous aimiez tremper vos bottes ? Où le ciel oublieux laissait traîner des restes de lumières.
Ce livre est une promenade, semée de flaques. Les textes y sont des miroirs où chacun peut se pencher. Il y verra passer les cornes les plus familières que puisse montrer le bestiaire. Il entendra des piétinements, des broiements qui ont rejoint depuis longtemps les pâturages éternels. Il sentira contre sa joue la chaleur des souffles bruyants, au creux de son oreille, le velouté des beuglements.
Beaucoup y liront leur histoire.
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Ma Poule
Textes : Mary-Gérard Vaude
Photographies : Jérôme Chabanne
Edition : Castor et Pollux
La poule reste la figure emblématique de l’oiseau domestique. Elle a tant donné, œufs, couvées, ses ailes, ses cuisses, jusqu’à ses fientes et ses plumes. Quand le coq montait la garde au clocher.
Et nul n’irait imaginer une ferme idyllique sans une étable et sans un poulailler. Sans qu’un coq claironne sur le tas de fumier.
Ce livre, décrivant les races qui font la fierté du monde avicole, leur tirant de superbes portraits, raconte l’histoire de quelques amoureux des poules. Et comme le vocabulaire s’est largement servi de nos deux volatiles, il évoque ces mots qui parlent si joliment du couple coquet.
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J'avais 20 ans ...
dans les années 60 - le monde rural
Textes : Mary-Gérard Vaude
Edition : Castor et Pollux
Ils étaient fils et filles de paysans, attachés à la ferme, au village. Autour d'eux, tout changeait. Ils ont suivi la marche du progrès, la grande route des 30 glorieuses. Ils ont appris, bâti, acheté des tracteurs, des machines. Ils ont causé dans le téléphone, regardé la télévision. Les gars couraient les filles au bal du dimanche. Comme ils aimaient cette vie où ils se sentaient libre, malgrés le travail, les soucis, les emprunts !
Ils témoignent aujourd'hui de cette décénie entre les deux mondes où les campagnes changeaient de paysages. Quand le cheval charriait ses derniers foins, fauchait ses derniers blés. Alors sur les chemins, le tracteur creusait ses ornières, et ronronnait à travers champs.
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Portrait des Vaches.fr tout un monde
Textes : Mary-Gérard Vaude
Photos : collectif
Edition : Castor et Pollux
Des vaches revenant du pré. Des masses imposantes, des cornes qui pointent. D’énormes pis se balancent. Le ballet des queues. Le raclement des sabots sur la route. L’écrasement de quelques bouses. Elles sont passées. Et il flotte dans l’air un fumet épais, gras, tenace. La bonne odeur des vaches.
Un troupeau de vaches, c’est tout un monde qui passe. Des bêtes et des hommes. Richesse, diversité des races. Acteurs de l’agriculture, du commerce et de l’industrie.
Un troupeau de vaches, c’est toute une histoire qui surgit. Une civilisation. Et c’est une promesse.
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